Pour toute urgence

  • 6 décembre 2010

Nous vous répondons 7 jours / 7 et 24 heures / 24.

Urgence : rupture de préservatif ou prise de risque

Si le préservatif s’est déchiré,
Si vous avez pris un risque élevé (rapport sexuel non protégé, partage de seringue, blessure avec une seringue contenant du sang)…

il est possible de diminuer le risque de contamination par le VIH.

Il est nécessaire de consulter rapidement un médecin pour évaluer l’importance du risque et, éventuellement, obtenir un traitement post-exposition.

Adressez-vous le plus tôt possible, et dans un délai de 48h au maximum :
 au service des urgences de l’hôpital le plus proche 
(la nuit ou le week end)
 au service des maladies infectieuses de l’hôpital le plus proche (en journée pendant la semaine)

N’hésitez pas à contacter la ligne d’urgence de Cabiria : 06 07 62 26 59

Mais aussi :
Sida Info Service : 0 800 840 800
Hépatites Info Service : 0 800 845 800
Drogue Info Service : 0 800 23 13 13

L’évaluation du risque

Tous les cas d’exposition au risque n’entraînent pas une contamination par le VIH. Cependant, toute exposition à une situation à risque élevé, qu’il s’agisse d’un accident (rupture de préservatif, blessure avec un objet souillé...), d’un relâchement dans les pratiques de prévention, ou d’une relation sexuelle contrainte, doit aujourd’hui donner lieu à une consultation en urgence, le plus tôt possible au cours des 48 heures qui suivent.
Dans ce cas, il convient de s’adresser :
 au service des urgences de l’hôpital le plus proche 

 au service des maladies infectieuses de l’hôpital le plus proche

Afin de déterminer l’opportunité de prescrire ou non un traitement à visée préventive, le degré de gravité du risque encouru sera évalué par un médecin grâce à un dialogue avec la personne concernée.

Le traitement post exposition

Le traitement post exposition est prescrit lorsque la présomption de risque de contamination est particulièrement importante (circulaire DGS/DH/DRT/DSS n°98/228 du 9 avril 1998 relative aux recommandations de mise en oeuvre d’un traitement antirétroviral après exposition au risque de transmission du VIH). Aucun test ne peut encore, à ce moment-là, détecter une éventuelle présence du virus.

Ce traitement à visée prophylactique consiste le plus souvent en une association de deux antirétroviraux. En commençant le traitement dans les 48 heures qui suivent l’exposition au risque, il s’agit d’essayer d’empêcher qu’il y ait contamination. Ce traitement doit être suivi scrupuleusement pendant un mois environ, à l’issue duquel des tests doivent être pratiqués afin de vérifier si la personne est ou non contaminée par le VIH.

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